Trouvant son originalité dans une évolution, depuis les « échanges internationaux », puis les « relations internationales », vers un accent mis sur les « enjeux » changeants dans les après-guerre (1945, 1991, …) en même temps que la notion polymorphe et polysémique de « sécurité », cet axe de recherche rassembles publicistes, privatistes et politiques.
Aux publicistes, il emprunte les grandes logiques par lesquelles les conventions, traités, normes étatiques et inter-étatiques offrent un cadre d’action international aux acteurs de la vie internationale. L’axe s’appuie en particulier sur les compétences de membres du LexFEIM en matière de la Charte de l’ONU, du Droit international public et des aspects institutionnels et matériels du droit communautaire européen.
Aux privatistes, il emprunte la notion de sécurisation de l’ordre juridique, notamment par les procédures et les garde-fous des conflits entre ordres juridiques en général, dont un aspect est les conflits de lois. Un accent originel sur le droit international de la famille évolue actuellement vers l’étude des libertés fondamentales des sujets de droit face au « retour des Etats » depuis les crises ouvertes du terrorisme et du COVID.
Aux politistes, il emprunte l’analyse des glissements de puissance vers les réseaux d’influence surtout (inter)-régionaux. L’approche multi-scalaire éclaire les complémentarités entre les niveaux i/ global, devenu la référence sans parvenir à sécuriser le monde, ii/ national dont la résilience s’inscrit dans les souverainetés westphaliennes et iii/ régional porteur des évolutions en cours sans pouvoir se décliner en « intégration » plus qu’en « coopération ».
Le lexFEIM se caractérise, au plan international, par son rôle dans plusieurs réseaux de centres de recherche en Afrique de l’Ouest et du Centre, en Asie Centrale et de l’Est, en Amérique du Nord et du Sud, et à travers l’Europe. Cette mise en réseau représente une part importante du travail de l’axe « Enjeux internationaux et sécurité ».