Laboratoire de recherche


Informations pratiques

UR 1013

DIRECTEUR
Pierre CHABAL
pierrechabal@yahoo.fr

DIRECTEURS ADJOINTS
Philippe GAST
philippe.gast@univ-lehavre.fr
Gourmo LÔ
logourmo@hotmail.com

AXES DE RECHERCHE
Candidature en thèse : Cf. l’onglet "formations"


Droits fondamentaux, bioéthique, biodiversité
Maxime CHARITE
maxime.charite@univ-lehavre.fr
Fabien BOTTINI
fabienbottini@yahoo.fr
Jocelyn CLERCKX
jocelyn.clerck@univ-lehavre.fr


Enjeux internationaux et sécurité :
Marie ROTA
marie.rota@univ-lehavre.fr
Pierre CHABAL
pierrechabal@yahoo.fr
Gourmo LO
logourmo@hotmail.com


Droits des activités économiques, droits des espaces marins :
Charlotte REVET
charlotte.revet@univ-lehavre.fr
Amandine CAYOL
amandine.cayol@unicaen.fr
Harold GABA
harold.gaba@univ-lehavre.fr
Guillaume TREDEZ
guillaume.tredez@univ-lehavre.fr


Responsable administrative

Mme Nathalie ZEMIAC
nathalie.zemiac@univ-lehavre.fr
Horaires :
L-J : 7h45-12h/13h00-17h15
V. matin : 8H45-12h30


Téléphone : 02 32 74 41 20

ADRESSE POSTALE :

Université le Havre Normandie
25 rue Philippe Lebon
BP 1123
76063 Le Havre cedex
France

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32- Colloque l’Emergence des "Droits Essentiels" les 20 et 21 mars 2025 AMPHI 7

par Nathalie ZEMIAC - publié le

RESUME
La manifestation propose d’interroger la pertinence du concept de « droits
essentiels », notamment par rapport à celui de « droits fondamentaux ». Depuis
la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 28 juillet
2010, la qualification de « droit essentiel » émerge réellement à propos du
droit à l’eau potable et à l’assainissement, au point que le 16 mars 2023 en
France, huit députés membres de huit groupes parlementaires ont proposé sa
constitutionnalisation. Cette émergence soulève la question de savoir si une
évolution conceptuelle des « droits fondamentaux » vers les « droits essentiels
 », et avec leur distinction, est pertinente. Cette distinction est-elle possible
et utile ? Dans l’affirmative, comment identifier les « droits essentiels » ? Si
le critère de l’essentialité du droit à l’eau réside dans l’essentialité du besoin
à la vie de la personne humaine auquel son exercice répond, quels sont les « 
besoins essentiels à la vie de la personne humaine » et les « droits essentiels »
correspondants ? Où situer ces derniers au sein des classifications existantes
des droits et libertés ? Quelle est leur réalisation effective ? Quel intérêt
pour le droit positif en général, la Constitution en particulier, de les nommer
« essentiels » ? Quels liens entretiennent-ils avec les notions de services
essentiels, de biens communs ? Par-delà l’ensemble des droits et libertés
dont l’exercice répond à un besoin essentiel à la vie de la personne humaine,
le concept de « droits essentiels » pourrait-il être pertinent afin de penser
autrement l’ensemble des droits et libertés de la personne humaine, les droits
et libertés des générations futures, des personnes non humaines (vivantes, les
États) ?