Les droits fondamentaux constituent un axe de recherche « historique » du LEXFEIM
mobilisant une équipe pluridisciplinaire de chercheurs en droit public, droit privé, histoire du
droit et sciences politiques. Toutefois, la notion de « droits fondamentaux » étant polymorphe
et évolutive, cet axe de recherche a été remanié.
En effet, avant même la crise sanitaire, la notion de droits fondamentaux a commencé à être
questionnée, comme cela ressort du refus du constituant français d’inscrire l’expression au
plus haut sommet de la hiérarchie des normes lors de la révision constitutionnelle de 2008 ;
ou encore de l’apparition de concepts concurrents tels que celui de « droits humains », dans
un contexte marqué par des interrogations sur la bioéthique. Les transitions induites par
l’épidémie de COVID 2019 mais aussi les défis sécuritaire, numérique, et bien
sûr écologique n’ont fait qu’accentuer ce débat, l’impératif de préservation de la biodiversité
étant par exemple à l’origine de nos jours de l’émergence du concept de droits fondamentaux
de la personne non humaine.
Aussi, le nouvel axe de recherche du LEXFEIM « droits fondamentaux, bioéthique,
biodiversité » vise-t-il à analyser et commenter ces transformations dans une démarche de
droit prospectif et comparé.